mercredi 25 novembre 2015

« Justice selon Louie Sam » d’Elizabeth Stewart







Synospis

Fin du XIXe siècle, paysage aride du nord des États–Unis.
Un matin en allant à l’école, les enfants Gillies découvrent dans une maison en feu, le corps sans vie de leur voisin. Sans enquête, le coupable est aussitôt désigné : Louie Sam, un jeune Indien, qui a été vu dans les parages.
Dans cette cité de colons, situé à la frontière entre les États-Unis et le Canada, les relations avec les Indiens natifs sont encore difficiles. Les communautés ne se mélangent pas.
Les hommes du village décident de rendre justice eux mêmes. Ils organisent une chasse à l’homme pour capturer l’adolescent.
Mais George, l’aîné des Gillies comprend vite que la vérité n’est pas aussi simple, des incohérences sont très vite mises à jour et il décide de mener sa propre enquête. George, du haut de ses quize ans, pose des questions, trop de questions. Pourtant si Louie Sam n’est pas coupable, qui l’est ? Et dans cette société si fermée, à qui profite le crime ?


Quelques mots sur l’auteur

Elizabeth Stewart est née au Canada. Elle écrit beaucoup pour la télévision et le cinéma et a reçu deux prix de la Writer’s Guild of Canada pour les séries The Adventures of Shirley Holmes et Guinevere Jones. Justice pour Louie Sam est son premier roman pour la jeunesse. Elle a été récompensée par de nombreux prix au Canada.

Mon avis

Au 19ème siècle en Amérique, un indien est lynché par des américains. C’est basé sur une histoire vraie.
Un livre poignant. Son lynchage et le racisme m’ont touché. Aussi, on s’attache aux personnages principaux.

mardi 3 novembre 2015

« Le crime du comte de Neville » d’Amélie Nothomb




Couverture Le crime du comte Neville


Synopsis

« Ce qui est monstrueux n'est pas nécessairement indigne. »


Quelques mots sur l’auteur

Amélie Nothomb est un écrivain belge de langue française. Elle est né le 13 août 1967 à Kobe, au Japon, où son père, le baron Patrick Nothomb, fut ambassadeur de Belgique. Belgique, qu'elle ne connaîtra qu'à 17 ans, pour y terminer ses études de philologie romane à l'Université libre de Bruxelles.

Depuis 1992, Amélie Nothomb publie aux éditions Albin Michel un roman par an.

Stupeur et tremblements, roman de son expérience professionnelle au Japon, sera récompensé en 1999 par Le Grand Prix du roman de l'Académie française.


Mon avis

Le comte Neville va devoir revendre son château à cause de sa situation financière. Un jour, une voyante lui dévoile qu’il tuera un invité lors de la dernière réception en ce lieu.

L’auteur nous tient en haleine. On se demande si ça va vraiment arriver. Et si ça arrive qui sera la victime. Il y a un bon suspens. On a toujours envie de connaître la suite. On retrouve aussi de l’humour et l’univers de Nothomb avec des noms cherchés, histoire un peu glauque, des références littéraires, du vocabulaire riche.

C’est un petit roman que je nommerai plutôt une « nouvelle ».